Souvenirs d’un pilote de chasse durant la seconde guerre mondiale, le Grand Cirque est le journal rédigé comme un reportage – au jour le jour, qu’un jeune pilote écrira pour ses parents en cas de disparition.
Histoire palpitante, le Grand Cirque nous raconte les péripéties, les combats, la camaraderie, les victoires et les amis tombés sous le feu ennemi – heures de gloire ou de deuil, entremêlées des impertinences contenues dans la limite que pouvait tolérer l’humour british.
Jamais la furie des duels aériens n’avait été évoqué ainsi. Ces textes installent le lecteur dans le poste de pilotage du légendaire Supermarine Spitfire ou du puissant Hawker Tempest. Un témoignage sur des vertus comme le courage, l’abnégation ou l’estime de l’adversaire que seule la guerre peut révéler avec une telle intensité.
Le Grand Cirque a fait naître des passions et créé d’innombrables vocations de pilote. Le haut commandement des forces aériennes françaises dira, non sans humour à Pierre Clostermann qu’il restera leur meilleur recruteur.
Tiré à plus de 3 millions d’exemplaires et traduit dans 35 langues, Le Grand Cirque a été adapté au cinéma et en bandes dessinées par Christian Mathelot (1950) puis cinquante ans plus tard dans la série Biggles par Manuel Perales.
Ce livre, je l'ai relu. Il est magnifique d'avoir fait ce que vous avez donné à la France. Merci de l'avoir si bien écrit.
Le Grand Cirque 2000
Le Grand Cirque 2000 est la réédition en version complète du best seller de 1948, agrémenté de nombreux documents et photographies inédits que le devoir de confidentialité interdisait à la publication juste après la guerre.
Ce livre universel s’adresse aux historiens comme aux nouvelles générations. Toujours d’actualité, c’est un classique que l’on garde dans sa bibliothèque.
Dans Feux du Ciel , Pierre Clostermann décrit un certain nombre d’épisodes dramatiques de la dernière guerre. Ce sont les Hurricanes et les Bréguets qui, à Maestricht, en mai 1940, tentent vainement d’endiguer le flot des Stukas et des Messerschmitts.
Ce sont les aviateurs américains qui subissent presque sans défense, à Pearl-Harbour, l’attaque japonaise, puis combattent héroïquement, dans la presqu’île de Bataan. Nous voyons encore l’insurection de de Varsovie vainement secourue par la R.A.F., l’agonie de la Luftwaffe, l’épopée des avions-suicides japonais dans la guerre du Pacifique. Et l’auteur évoque pieusement trois grands morts qu’il a connus : le Canadian Beurling, virtuose incomparable de la chasse dans le ciel de Malte, le colonel Pijaud, héros de la France Libre, et Max Guedj, porté disparu dans l’été de la libération.
Pour l’avoir vécue lui-même, pour avoir côtoyé un grand nombre de ses protagonistes, Pierre Clostermann était plus apte que quiconque à écrire cette Épopée Secrète des Combattants du Ciel. Né des patientes recherches de l’auteur, des confessions qu’il a recueuillies, Feux du Ciel constitue peut-être le document le plus émouvant sur la guerre, en même temps que le suprême hommage rendu à des frères d’armes disparus ou survivants.
Un récit oublié dans lequel Pierre Clostermann raconte une chasse au cygne épique et pas très « gentlemanlike » à bord d’un biplan Tiger Moth en compagnie de son coéquipier Jacques Remlinger. Cette aventure d’une poignée de pages se déroule dans le ciel des îles Orcades où Clostermann et Remlinger sont envoyés avec le squadron 602 « City of Glasgow » durant hiver 1943.
Tiré à 60 exemplaires et jamais re-publié, cet étonnant ouvrage de la série des « Babioles Cynégétiques » (le n. 5) est illustré de bois gravés par A. Lebas et A. Mambour.
Voyageant dans les coulisses du Grand Cirque, le documentariste Daniel Costelle interroge Pierre Clostermann sur sa vie, la guerre et ses aventures. Un autre angle de vue, d’autres interrogations et de nouvelles précisions sur les évènements marquants de a carrière militaire, mais aussi et surtout ce qui l’a précédé.
Sa jeunesse au Brésil, sa découverte de l’aviation avec le décollage de l’aéropostale sur une plage de Rio, ses études aux Etats-Unis ou cet avion, construit à 18 ans et financé par le propriétaire du journal Correio da Manha dans lequel il publiait à 15 ans ses premiers articles aéronautiques…
Tout était maintenant immobile sur le versant ouest dominant Cassaigne. Au loin, vers le sud, un nuage de poussière, sur la piste rejoignant la route du Chéliff, annonçait l’arrivée des camions de la garnison de Mostaganem qu’un Piper Cub de 1’A.L.A.T. accompagnait, décrivant des huit au-dessus de la colonne.
A ce moment, il y eut l’éclair d’un obus de 75 au centre de la mechta. Du champignon de fumée noire qui s’éleva, jaillirent des moellons qui roulèrent et retombèrent en pluie sur les fellaghas redressés d’un seul élan, tiraillant tous sur l’avion. Le chef attrapa sa mitraillette… Dorval dégagea vite de l’autre côté du côteau d’un coup d’aile. Le douar était maintenant vide, et les réfugiés, fouettant les mulets, se poussant mutuellement, déboulaient la pente vers l’abri précaire d’une carrière en contre-bas. La trêve était terminée.
Pas comme les autres, la vie de Pierre Clostermann l’est incontestablement. Acteur et spectateur privilégié de nombreux événements du XXe siècle, son existence est d’une richesse et d’une originalité exceptionnelles.
Ce héros des Forces Aériennes Françaises Libres a voyagé aux quatre coins du monde, construit des milliers d’avions dans son usine de Reims, pêché sur toutes les mers du globe et côtoyé des figures historiques telles que Hemingway ou de Gaulle.
Missions contre la chasse allemande, pêche dans une Amazonie encore vierge ou entretiens avec Che Guevara, Pierre Clostermann n’a cessé au fil de ses aventures d’exercer son talent d’observateur alerte et de conteur hors pair. Ce volume vient enfin évoquer sa vie dans son ensemble, à travers certains épisodes majeurs et d’importants inédits : un stupéfiant dog-fight impliquant quatre-vingt-cinq chasseurs, une évocation émouvante de la mort du général de Gaulle, la rencontre fascinante avec un éléphant centenaire en Afrique, les premiers succès de l’aviation civile et d’Air France…
Loin des mémoires linéaires ou académiques, l’ami de Joseph Kessel et Romain Gary nous convie à partager les moments forts d’une existence captivante, de la violence sourde de la guerre à la beauté magique de la nature, en passant par la face cachée de l’Histoire. A travers ce parcours incroyablement aventureux se dessine le portrait d’un homme qui ne s’est jamais départi de son courage et de son franc-parler. Un homme libre et juste, méprisant les compromis et les dangers.
Cinquante ans après la parution du Grand Cirque, le meilleur livre sorti de la guerre selon William Faulkner, Pierre Clostermann n’a cessé de vivre une existence d’aventures et de croiser des personnages intéressants. L’Histoire vécue est le récit de ses rencontres les plus étonnantes et deplusieurs de ses nouveaux exploits, souvent ignorés sinon secrets.
Clostermann se présente comme acteur et témoin, avec son franc-parler et à qui on ne la fait pas. Revisitée par lui, la vérité dans l’histoire contemporaine prend un singulier relief. Che Guevara, de Gaulle, Rudel (le plus grand as de l’aviation allemande), Churchill, Salazar, Romain Gary, et beaucoup d’autres, il a vu ces hommes de près. Il leur a parlé ; il en a servi certains, chargé de missions discrètes, de messages urgents. Le hasard l’a placé au bon moment aux points chauds de la planète.
Contre les vérités admises, il dit ce qu’il sait de la « résistance » de Mitterrand, de la guerre des Malouines, de la révolution des Œillets, de la chute d’Allende ou de la mort de Rommel. La face cachée d’un demi-siècle apparaît en pleine lumière.
Dans ce livre sous-titré ‘La grande pêche sportive en mer’, Pierre Clostermann parcourt les océans et les grands lacs du monde – non seulement à la recherche de poissons fabuleux mais, bien au delà, en quête de l’histoire qui va le lier à ces espèces magnifiques l’instant d’une partie de pêche.
Par ces 34 récits – en Afrique avec le poisson-tigre, dans les chutes d’Iguassù au Brésil avec les dourados, mais aussi avec les marlins, coryphènes, requins ou espadons, Clostermann vous emmène – assis sur le fauteuil, canne et moulinet en main, dans une suite d’aventures empruntent d’honneur et d’un infini respect pour les espèces marines, le tout présenté avec la dimension poétique et esthétique qui lui est chère.
Œuvre majeure de la littérature halieutique, ‘Des poissons Si Grands…’ est une histoire d’amour entre les espèces rares, la mer et des hommes qui ont parfois péri par elle et pour elle. Cet ouvrage est devenu un véritable classique que tout pêcheur doit avoir en rayonnage.
Envouté par la poésie de Jonathan Livingston le Goéland qu’il traduisit de l’américain quelques années plus tôt, Pierre Clostermann rend ici hommage à celui qu’il considère comme le plus beau des poissons, l’espadon.
‘Parmi tous les poissons que j’ai jadis pêchés mais que je ne pêcherai plus, l’espadon m’a toujours particulièrement impressionné, non point seulement parce qu’il était le plus beau des trophées pour un pêcheur, mais parce qu’il devient rare et va bientôt, comme son cousin lointain le grand thon rouge, disparaître des océans. Malheureusement surpêché, poursuivi sans répit dans toutes les mers du globe, il a été classé parmi les espèces en voie de disparition. Nos enfants auront-ils l’occasion d’admirer un jour sa solide beauté, le bleu cobalt de son dos, le bronze lumineux aux reflets nacrés de son ventre ?’
Admirable conteur, Pierre Clostermann relate, dans ce recueil de souvenirs, ses plus belles histoires de pêche au gros de ces trente dernières années.
Il nous entraîne en Colombie, en Australie, en Suède, au Portugal… à la découverte de mers lointaines et à la recherche de poissons exceptionnels. S’il nous fait revivre la furie d’un marlin bleu piqué par l’hameçon, sentir dans les reins la résistance d’un thon de mille livres ou admirer l’indolence d’un espadon croisant en surface, l’auteur sait aussi décrire majestueusement les paysages, les événements et les hommes qu’il rencontre au cours de ses voyages.
Ces mémoires, ponctués d’anecdotes savoureuses, ressemblent parfois à un manifeste pour la protection des eaux et des terres. Celui qui partagea sa passion de la pêche avec nombre d’amis inconnus ou illustres, comme Ernest Hemingway ou Charles Ritz, ne peut dissimuler sa peine de voir la nature, sa chère compagne, meurtrie par l’action destructrice des hommes.
