Le héros du Grand Cirque dans le ciel d’Algérie

Paris-Match, 21 juillet 1956.

Le 21 juillet les lecteurs de Paris Match découvraient Pierre Clostermann

CLOSTERMANN

L’homme au trente-trois victoires aériennes a repris du service. Pierre Clostermann, trente-cinq ans, a été rappelé sous les drapeaux en sa qualité de commandant de réserve.

Etant député de Paris, il aurait pu se faire dispenser d’une telle obligation. Mais il a refusé cette « désertion morale », disant que le premier devoir du citoyen français est de répondre à l’appel de la nation, quelles que soient ses opinions personnelles.


Fig. 1 : Pierre Clostermann, dont le roman vécu, « Le Grand Cirque », est un des best-sellers de la jeunesse française, a laissé sa femme Jacqueline et ses fils (5 ans, 18 mois et 2 mois) sous la protection de son chien Black.
Fig. 1 : Pierre Clostermann, dont le roman vécu, « Le Grand Cirque », est un des best-sellers de la jeunesse française, a laissé sa femme Jacqueline et ses fils (5 ans, 18 mois et 2 mois) sous la protection de son chien Black.

Et le 23 juin, il réceptionnait l’avion « Broussard » qui lui était affecté, et avec lequel il a rejoint, à Telergma, près de Constantine, l’escadrille dont il a pris le commandement, laissant dans sa villa de Vaucresson une maisonnée inquiète.


Profil du Broussard Zoulou-Lima de Pierre Clostermann en Algérie (© Julien Lepelletier)

Fig. 2 : Clostermann descend de son avion, un « Broussard », monomoteur de 450 CV. À bord, 2 caméras, une mitrailleuse.
Fig. 2 : Clostermann descend de son avion, un « Broussard », monomoteur de 450 CV. À bord, 2 caméras, une mitrailleuse.

Fig. 3 : À l’arrivée à Telergma, la photo-souvenir : Clostermann, entouré des officiers et sous-officiers de son escadrille.
Fig. 3 : À l’arrivée à Telergma, la photo-souvenir : Clostermann, entouré des officiers et sous-officiers de son escadrille.

Fig. 4 : Au mess, il a retrouvé la fraternité des hommes au combat. A sa G., Le colonel Duranton, commandant de la base.
Fig. 4 : Au mess, il a retrouvé la fraternité des hommes au combat. A sa G., Le colonel Duranton, commandant de la base.

Ses enfants l’ont suivi en photo dans sa chambre de Telergma

Fig. 5 : L’auteur du « Grand Cirque » a retrouvé la rigueur de la discipline militaire. Dans sa chambre règne un ordre monacal, tandis que sur la table, sourit l’image de ses enfants qui, en France, l’attendent.
Fig. 5 : L’auteur du « Grand Cirque » a retrouvé la rigueur de la discipline militaire. Dans sa chambre règne un ordre monacal, tandis que sur la table, sourit l’image de ses enfants qui, en France, l’attendent.

Paris-Match n° 380 – 21 juillet 1956.

Par Henri Anneville, François Pagès et Tony Saulnier


Les autres photographies de François Pagès :